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Qu'est-ce que le Kin-Ball ?

Le kin-ball est un jeu collectif créé au Québec en 1986 par Mario Demers, professeur d'éducation physique. Les règles du jeu ont été élaborées de manière à mettre l'accent sur le respect des autres joueurs et des arbitres, l'esprit d'équipe et l'implication permanente de tous les joueurs !

 

Le kin-ball a la particularité d'être le seul sport qui se joue à trois équipes simultanément (quatre joueurs sur le terrain par équipe). La taille du ballon utilisé (1.22 m de diamètre) est également une singularité notable du kin-ball !

But du jeu

Le but du jeu consiste à servir le ballon sur une des deux équipes adverses de façon à ce qu'elle ne puisse pas le rattraper avant qu'il touche le sol. Si l'équipe qui réceptionne le ballon parvient à le récupérer, elle peut alors attaquer à son tour une des deux équipes et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une faute soit commise. Le ballon peut être récupéré à l'aide de n'importe quelle partie du corps. La frappe s'effectue avec un ou deux bras ! Le terrain mesure au maximum 21m x 21m. Aucun filet, ni but n'est requis pour jouer au kin-ball !

 

Venu du Québec, ce sport se pratique de plus en plus en Europe, en commençant par la Belgique, la France et la Suisse. On y joue aussi en Allemagne, en Espagne, au Portugal, au Danemark et en République Tchèque.

Origine (Questions posées à Mario Demers, créateur du Kin-Ball)

Comment vous est venue l'idée du sport KIN-BALL® ?

Je cherchais, depuis mon enfance, une activité qui amènerait les gens à participer et à pratiquer l'activité physique. Après avoir découvert le ballon, j'ai voulu créer une activité qui redonnerait le plaisir du jeu. Abstraitement, j'ai ensuite imaginé trois mains géantes se lançant une balle dans une enceinte sportive remplie de spectateurs emballés. Les trois mains ont bientôt pris la forme d'équipes et les doigts des mains, de joueurs.

Pourquoi trois équipes ?

Le système à trois équipes va de pair avec la réglementation. Les règles des sports conventionnels à deux équipes tendent à creuser l'écart entre les joueurs plus performants et les autres. Après avoir fait des essais avec quatre équipes de cinq joueurs, le système à trois équipes s'est révélé être le plus adéquat. Un système de pointage à trois équipes augmente la parité entre les équipes, de sorte que chacune d'entre elles reste dans la partie jusqu'à la toute dernière minute. Ce système équilibre donc le niveau de jeu et favorise une plus grande participation. De plus, le nombre de joueurs limite la taille des zones défensives sur le terrain.

Pourquoi les trois couleurs rose, noir et gris ?

ROSE : Le ballon rose à été introduit lors de la première phase du développement. Le rose signifie pour moi la brisure avec la tradition, l'égalité des sexes et la juste représentation de la femme, l'unification et la victoire sur les préjugés.
NOIR : Le ballon noir a été introduit lors de la deuxième phase de développement. Le noir signifie pour moi l'augmentation de la vitesse et du calibre de jeu, l'égalité des races, et facilite la précision de l'arbitrage.
GRIS : Le ballon gris sera introduit lors de la troisième phase de développement. Le gris signifie la galaxie, le futur, la proximité des Jeux olympiques, l'unification et les communications.

Quelles sont les personnes qui ont contribué au développement du sport KIN-BALL® tel qu'on le connaît aujourd'hui ?

M. Fabio Dionne, mon ami et associé qui a fait équipe avec moi depuis le début et qui a conçu le ballon géant. M. Louis Grondin, qui a rédigé les premiers règlements. Mme Élise Jasmin et Mme Nancy Grégoire, qui ont conçu la gestuelle d'arbitrage. M. Simon Demers, qui a démarré la Fédération Québécoise de sport KIN-BALL®. M. Masanobu Yoshida, qui a démarré la Fédération Japonaise de sport KIN-BALL®. M. Damien Vandeberg, qui a démarré la Fédération Belge de KIN-BALL®. … et également toutes les personnes qui travaillent actuellement avec nous. 

Aviez-vous pensé que le sport KIN-BALL® prendrait une telle ampleur ?

Oui! Le sport KIN-BALL® est d'ailleurs en route vers les Jeux olympiques. C'est l'objectif que j'avais en tête lorsque j'ai créé l'activité il y a plus de 15 ans (1986). Et après avoir assisté à la première Compétition Internationale de sport KIN-BALL® (juin 2001), je constate que le calibre de jeu actuel est d'environ 60 % de ce que j'avais imaginé, en termes de vitesse de jeu.

Quel est votre rôle à présent ?

Présentement, je suis un peu comme un missionnaire. Je voyage dans plusieurs pays afin d'y présenter le sport KIN-BALL® auprès des regroupements d'éducateurs physiques. Pour présenter une Coupe du monde, une étape dans l'intégration du sport KIN-BALL® aux Jeux olympiques, nous devons regrouper 16 pays et incidemment 16 fédérations nationales de sport KIN-BALL®. Mon rôle et celui de la Fédération Internationale de sport KIN-BALL® est de démarrer des fédérations et de les regrouper.

Pourquoi faut-il dire OMNIKIN® avant d'annoncer la couleur d'une équipe lors du service ?

Nous devions avoir un mot pour marquer le temps d'annoncer la couleur de l'équipe appelée. Comme le sport est d'envergure internationale, le mot choisi devait être multiculturel. OMNIKIN® s'est avéré le meilleur choix puisque c'est le nom du ballon officiel et qu'il n'a aucune connotation linguistique particulière.

Que signifie OMNIKIN® ?

Omnikin® vient de "omni" pour omniprésent et de "kin", qui concerne l'étude de l'humain en mouvement.

 

© fédération internationale de Kin-Ball

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